Il existe plusieurs études qui prouvent que la cigarette électronique est moins dangereuse que la cigarette classique. A-t-on assez de recul pour pouvoir le prouver ? Certains pensent que non. D’autres sont dithyrambiques au sujet de l’ecig et disent que c’est la meilleure solution pour arrêter de fumer. Voici quelques éléments de réponse pour se faire sa propre opinion.

Quels sont les dangers de la vape ?

Déjà, on peut avancer le fait que la vapeur que l’on inhale avec une cigarette électronique est moins nocive que la fumée avec la cigarette traditionnelle (à cause de la combustion), ce qui constitue un premier bon point.

Il n’est pas rare d’être un peu irrité quand on commence la vape et de tousser. Cela ne doit pas inquiéter car ce désagrément ne dure en général que quelques jours, à moins d’être très sensible.

On peut en outre ; ce qui est rare ; présenter une intolérance au propylène glycol qui est un des composants principaux des e-liquides. Qu’à cela ne tienne, si c’est le cas, il faudra juste prendre des produits dits sans PG, lors de la prochaine commande.

Le propylène glycol, du reste, du fait de ses propriétés asséchantes peut donner une impression de bouche sèche, lorsque l’on vapote, mais il suffit de boire quelques gorgées d’eau pour que cela passe.

Mais après toutes ces déconvenues mineures, il convient d’aller dans le fond du sujet qui concerne bien entendu la présence de nicotine.

Est-il dangereux de vapoter en tant que tel, sans doute que non. L’est-ce, si on vapote des produits contenant de la nicotine : la réponse sera toujours oui.

Heureusement, c’est pour rompre avec cette dépendance que des millions de français se mettent à la vape. Voilà comment ça se passe.

Comment arrêter la nicotine avec une e-cig ?

Arrêter de fumer ? Tout le monde voudrait pouvoir y arriver. Cela est néfaste pour la santé et le portefeuille. Pourtant, difficile de rompre avec une dépendance ancrée depuis parfois des décennies. Les gestes sont là, routiniers, rassurants : la première cigarette du matin, celle après le repas, la pause, au travail. Comment faire si tout cela disparait ?

C’est le premier point fort de la cigarette électronique. Hormis la combustion qui disparait au profit de la vapeur, on tient toujours quelque chose dans la main. Cela peut être rassurant et surtout un excellent moyen de tromper, à terme, le cerveau.

Petit à petit, on peut prendre des e-liquides dont le taux de nicotine sera moins élevé. Le sevrage tabagique semble moins compliqué à mettre en place, qu’en arrêtant brusquement le tabac pour mâcher des gommes à longueur de journée.

Selon les personnes, en quelques mois, il est possible de passer d’e-liquides normalement dosés en nicotine à des produits neutres ; c’est-à-dire ne contenant pas de nicotine.

Qu’importe si cela arrive en quelques semaines, en quelques mois ou s’il faut plus d’un an. L’important est de tenir, de faire cela de façon raisonnée, avec pour seul objectif d’arrêter de fumer. Pour de bon. Afin de limiter le risque de cancer, de maladies connexes à la consommation de tabac. De pouvoir sentir à nouveau les aliments que l’on mange et en éprouver pleinement le goût. De pouvoir monter les escaliers sans être essoufflé, de se remettre sereinement au sport.

Il est certain que nous n’avons peut-être pas tout le recul nécessaire pour établir des faits, concernant la cigarette électronique. Mais ce qui est sûr, c’est qu’avec elle, grâce à elle, 1.5 million de français ont déjà rompu avec le tabac et ce, de manière définitive. Un bon chiffre pour convaincre de se lancer, c’est certain.